Malgré certaines difficultés, la scolarisation des enfants Baka, Mbororo, Bagyelis, etc. progresse.
Âgée de 12 ans, la jeune Mariam M., élève Mbororo inscrite au Collège adventiste de Bertoua, a été admise assez aisément en Form II. L'élève, plutôt brillante, fait la fierté de ses parents qui rêvent de la voir aller le plus loin possible dans sa scolarité. Comme elle, de plus en plus d'enfants issus des communautés autochtones accèdent assez facilement au collège. Selon les statistiques de la délégation régionale de l’Education de base de l’Est, 460 candidats issus des minorités Baka et Mbororo ont été admis au CEP et au FSLC lors de la session 2021, contre 518 en 2022. « Ce changement est une sorte de revanche positive. Nos aînés ont longtemps subi l’humiliation, les moqueries, etc. Cela a été une motivation pour nous », déclare Aurélien Essimi, Baka âgé de 32 ans et titulaire d'un Master en droit. Il est du reste inscrit en Thèse de doctorat sur la thématique de l'environnement et des droits des peuples autochtones. Un cas loin d'être une exception dans lesdites communautés.
« Le temps où on disait que ces peuples n'allaient pas l'école me semble révolu, même s'il reste encore du chemin à parcourir », affirme un enseignant. Les enfants issus de ces communautés minoritaires veulent notamment s'inspirer des réussites de certains de leurs congénères et continuent à plaider pour l'amélioration de leurs conditions. « Nous nous réjouissons du fait qu'environ 50 à 60 % des parents comprennent d&eacut...
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